Logo
تابعونا على

Nouakchott: Commémoration du 27e anniversaire de la fondation du journal Chtari

Le Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Moctar Ould Dahy, a supervisé, mercredi soir à Nouakchott, la célébration du 27e anniversaire de la fondation du journal Chtari, organisée par le groupe Media Chtari en conjonction avec le 61e anniversaire de la fête nationale de l'indépendance sous le thème «Nouveau sourire dans une mer de larmes» et la réapparition groupe (Chtari, El Fajr, El Watane).

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre des efforts inlassables du Ministère de la Culture pour améliorer et professionnaliser les performances du domaine journalistique en Mauritanie.

Tout en supervisant l'ouverture de la cérémonie, le Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, a souligné l'importance de la presse au sein d’un État civil et son rôle de sensibilisation et de contrôle des comportements, notant que le gouvernement est convaincu de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression et de leur centralité dans la croissance du pays et l'accumulation démocratique, soulignant qu'ils continuent pour cela, quels que soient les obstacles et les défis.

Il a ajouté que la liberté de la presse est l'épine dorsale de l'État moderne, et sans elle, le développement est perturbé et le progrès est faussé, considérant qu'il s'agit d'un noble honneur dont aucun État ne devrait être privé de la presse, soulignant que la quatrième autorité représente le pilier le plus important du développement et le principal levier pour créer une culture de transparence, de justice et d’égalité.

Le ministre a indiqué que le journalisme satirique repose sur des considérations qui incitent à le préserver et à veiller sur sa continuité, son développement et son épanouissement, ajoutant que le journalisme satirique, en plus d'être du journalisme, fait partie des beaux-arts parce qu'il a grandi et prospéré dans le contexte de caricature, et parce que son destinataire ne cherche pas à obtenir des nouvelles, des analyses ou des avis, mais demande plus que cela à travers le plaisir et le divertissement. Il a aussi souligné le fait qu'il s'agit d'un domaine indispensable pour soulager le lecteur du poids de la morne réalité, et pour contribuer à la préservation et à l'introduction du folklore.

Il a souligné que sa présence à cette cérémonie s'inscrit dans le cadre du programme « TAAHOUDATY » de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en matière de soutien à la liberté et à la presse.

Il a appelé la presse à être à l’avant-garde de l'orientation et de sensibilisation, tout en invoquant la responsabilité juridique et morale, ajoutant que le pays a fait de sérieux progrès dans la mise en œuvre du programme de Son Excellence le Président de la République et de ses engagements liés notamment à la presse.

Le Ministre a rappelé que le ministère a soumis des textes juridiques traitant de la Haute Autorité de la Presse et de l'Audiovisuel (HAPA) et du Fonds d'Appui à la Presse, en plus d'une maison de la presse, la journée consultative portant sur la définition de « journaliste professionnel » et d'autres étapes qui ont été accomplies, bien que l'ambition soit plus grande et la volonté plus forte, soulignant la poursuite de la mise en œuvre des engagements de Son Excellence le Président de la République à cet égard.

À son tour, M. Tah Ould Ahmed, directeur de publication du journal Chtari, a indiqué que la naissance du journal "Chtari" était en 1994, expliquant qu'au cours de cette période, il a occupé les gens et a rempli le monde de son style créatif unique et contenu, qui a été produit par un groupe de fils de ce pays, soulignant que le journal est resté pendant cette longue période le porte-parole de la nation avec ses diverses orientations à travers ses personnages sociaux exprimant la voix de toutes les franges de la société.

Il a ajouté que le journal n'est pas seulement la propriété d’un groupe de personnes qui y travaillent, pas même pour une société dans un pays particulier, ni pour des articles tirés de l'imprimerie à publier comme n'importe quel journal à travers le monde. Il ne s’agit pas non plus de matériaux médiatiques qui meurent dès que leur contenu est consommé, mais c'est plutôt la mémoire d'une nation et l'histoire d'un peuple. Sa spécificité, pointant son importance régionale, autant qu'elle est lue dans Mauritanie, il se lit aussi avec la même contemplation et la même réflexion en Algérie, au Mali et au Niger.

Il considère que les archives du journal constituent un blog qui incube les différentes facettes de la culture et du patrimoine de cette société, notamment en ce qui concerne le patrimoine visible et immatériel.

Et il a indiqué que le journal, malgré son importance pour la société, a souffert des fluctuations de ses publications au cours de la dernière décennie, affecté, comme d'autres médias, et la créativité en général en raison de l'assèchement des sources, qui ciblaient essentiellement toutes les plateformes qui ne peuvent être réduits au silence sur les pratiques de corruption et la falsification de l'argent public.

La cérémonie s'est déroulée en présence du chef de l’opposition démocratique, du président de la HAPA, du chef du Parti du Bloc démocratique, et de nombreux écrivains, professionnels des médias, poètes, artistes